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parcours et démarche

À ses débuts, Rovere explore principalement la perception de l’image en évolution temporelle et la surface filmique et tant que matériau brut. Et dès le milieu des années 70, il fera des balbutiements de l’art numérique l’un des lieux de sa création.

Actuellement, Rovere s’intéresse principalement à l’image fixe sur une base photographique, mais dans une pratique artistique décloisonnée : la plupart du temps, ses clichés ne sont que la matière première de son travail de modelage visuel.

Approches non canoniques et procédés hybrides

Rovere a abordé de nombreuses disciplines artistiques : art vidéo, cinéma expérimental, installations, arts graphiques, photographie documentaire et plasticienne. Quelque soit le médium, il s’est toujours laissé la liberté de faire appel à des méthodes conventionnelles aussi bien que hors-normes (films réalisés sans caméra, usages non conformes de procédés, abord technique non canonique). Il n’hésite pas, non plus, à faire appel à des recettes artistiques métissés.

Transcender le visible

Dans ses créations actuelles, il utilise des méthodes hybrides qui incluent l’outil photographique ; cependant, dans ce travail, il n’a pas une approche de photographe mais une vision de plasticien. Ainsi donc, il ne cherche pas à reproduire le visible mais à révéler ce qui le transcende. Son regard le porte souvent vers les zones limites entre le tangible et l’improbable, l’impermanent et l’immuable.

Sa démarche se veut moins radicalement conceptuelle que celle qu’il a pu avoir naguère, mais, pour autant, il ne s’interdit pas certaines formes d’expérimentation dans une pratique artistique décloisonnée. Volontairement à contre-courant de certaines tendances qui font de la recherche d’une thématique inédite une fin en soi, il préfère revenir aux grands thèmes intemporels visités à travers les siècles : froideur des guerres, souffle de la nature, lumière des corps…

100 villes

Rovere a reçu le Grand Prix du Film Abstrait (1974), cinq de ses créations font partie des collections du Musée National d’Art Moderne – Centre Georges Pompidou (Paris), et son travail a été montré dans de prestigieuses institutions telles que :

Institute of Contemporary Arts [Festival of Expanded Cinema] (Londres, 1976),
XIe Biennale de Paris (1980),    15a & 17a Bienal de São Paulo (1979 et 1983)
XLIIe Biennale de Venise – pavillon du Canada [Arte e Scienza] (1986)
Zentrum für Kunst und medientechnologie [Lichtkunst aus Kunstlicht] (Karlsruhe, 2005)
Kunsthaus [The Expanded Eye] (Zurich, 2006)
Museu Nacional de Arte Contemporânea do Chiado [Revolução Cinética] (Lisbonne, 2008)
Schirn Kunsthalle [Zelluloid, Film ohne kamera] (Francfort, 2010)
Museu d’Art Contemporani de Barcelona [The Listening Eye] (Barcelone, 2014)

et dans 100 villes d’Europe, Asie et Amériques (voir rubrique expO) :   Zürich · Venise · Varsovie · Vancouver · Toronto · Tokyo · Tampere · Stuttgart · Strasbourg · Séville · Séoul · Saragosse · São Paulo · Rotterdam · Riga · Québec · Paris · Palma de Majorque · Ottawa · New York · Nantes · Montréal · Milan · Marseille · Madrid · Lyon · Londres · Lisbonne · Karlsruhe · Gênes · Francfort · Copenhague · Chicago · Budapest · Bratislava · Bilbao · Berne · Berlin · Barcelone · Anvers · Amsterdam

La plupart des œuvres utilisent des procédés soit atypiques, soit hybrides, soit composites : suite ici →